5 idées reçues sur l’achat en ligne au Bénin et pourquoi elles sont aujourd’hui dépassées

Acheter en ligne ? Moi, jamais.” – Et si on en parlait franchement ?

On connaît tous quelqu’un qui a déjà dit ça. Peut-être que c’est toi. Peut-être que c’est ton père, ta sœur, ton voisin.

“Acheter en ligne ? Je ne fais pas confiance.”

« Et si je paie et on ne m’envoie rien ?“

« Chez nous, ça ne marche pas ce genre de trucs.”

Et franchement, on comprend. Le digital, ici, ça n’a pas toujours été synonyme de fiabilité.

Mais si on prenait 5 minutes pour creuser un peu ? Si on regardait les choses en face, sans juste répéter ce qu’on a entendu ?

Voici 5 idées fausses qu’on traîne encore au Bénin à propos de l’achat en ligne… et ce qui a changé.

1. Acheter en ligne, c’est risqué

C’est la peur numéro un. Et elle n’est pas infondée : il y a eu c’est vrai des arnaques, des faux vendeurs, des pages Facebook douteuses. Mais le risque, ce n’est pas acheter en ligne. Le vrai risque, c’est acheter sans vérifier.

Aujourd’hui, tu peux discuter avec un vendeur avant de payer, recevoir des preuves (photos, vidéos, localisation), consulter des avis clients… bref, tu peux enquêter avant de faire confiance.

Et puis, soyons honnêtes : quelqu’un devra s’est déjà fait avoir au marché, dans tontine au quartier aussi, non ?

2. La livraison au Bénin ? C’est un rêve

On pense que la logistique, c’est pour les grandes plateformes internationales. Mais en vrai, descentaines de livreurs sillonnent déjà Cotonou, Calavi, Porto-Novo ou d’autres villes chaquejour, souvent en moto, avec un sac isotherme ou un carton sous le bras.

Ils livrent des repas, des habits, des produits locaux. Et ils le font bien.

Tu commandes le matin, on te livre dans l’après-midi. Tu payes à la réception. Et si tu n’es pas dispo ? Le livreur te rappelle.
C’est simple, local, humain : et ça arrive de plus en plus souvent pour ceux qui sautent le pas.

3. Je n’ai pas de carte bancaire, donc ce n’est pas pour moi

C’est une idée importée qui heureusement est de moins en moins répandu.

Chez nous, la majorité des achats en ligne se fait sans carte bancaire.

L’essentiel des transactions se fait via Moov Money, MTN Mobile Money, Celtiis cash, ou carrément à la livraison.
Pas besoin d’avoir un compte en banque, encore moins un Visa. Juste un téléphone et un peu de curiosité suffit souvent.

4. L’internet, c’est pour les jeunes branchés, moi je suis dépassé

Acheter en ligne ne veut pas dire “naviguer sur un site compliqué”.

Tu peux envoyer un simple message WhatsApp : “Bonjour, je veux 2 kg de viande fumée.”

Et quelqu’un te répond : “D’accord, voici les photos. Livraison aujourd’hui à 14h, paiement à la réception.”

T’as pas besoin de savoir cliquer partout sur internet. Si déjà tu sais discuter, alors tu peux effectuer des achats en ligne.

5. Les produits locaux ne se trouvent pas sur internet

C’est la plus grande illusion de tous. Il est vrai que les produits importés ou technologiques dominent parmi les offres proposés en ligne.

Mais en réalité, les échanges en ligne permettent : connecter villes et villages économiquement.

Aujourd’hui, il y a de plus en plus d’offres d’articles ou produits nationaux sur la toile.

Tu peux commander du poisson fumé de Sô-Ava, du savon noir d’Abomey, du piment du nord… sans quitter ton quartier. Et ce n’est plus un luxe. C’est une nouvelle manière de consommer et de gagner du temps.

De l’orange commandé depuis Porto-Novo ?

Ou de la viande de chasse livré de Djidja pour Cotonou ?

Nous avons eu sur ce site. Ce n’est pas une rêve, c’est la réalité. Même si les personnes qui passent ces genres de commandes en ligne ne sont pas encore nombreuses, la tendance est là.

Alors… est-ce que ça vaut le coup d’essayer ?

Tu n’as rien à perdre à poser cette question.

Mais pour avoir la paix du cœur, tu peux commencer petit : des paniers, des tests, des commandes de juste 1000 F, 5000 F. Tu observes comment ça se passe. Tu décides ensuite.

Mais surtout, ne laisse pas des peurs d’hier t’empêcher de profiter de ce qui est possible aujourd’hui.